jeudi 5 janvier 2017

Les peines de cœur (suite)
Les trois étapes

Nous voici au début d'une nouvelle année que je vous souhaite bonne et radieuse mais peut-être sera t-elle maussade si aucune bataille n'est menée ni aucun effort de votre part. Vous êtes heureux(se) que ces fêtes aient pris fin parce que vous étiez triste au possible, pourquoi? Alors que vous voyiez tous ces couples dans une relation dite "normale", vous, vous paraissiez seul(e) essayant de sourire.
Donc, il est grand temps de réagir, de distinguer la peine, de la comprendre puis de la combattre. Prenons un exemple simple et concret : La raison pour laquelle j'ai posté cette vidéo, la belle chanson de Christophe Willem, est relatée dans cet extrait de mon livre "L'Amour par SMS". Qu'elle est la bonne attitude à avoir à cela ?  
 *Plutôt en quête de repos, je fredonnai une chanson. Sans faire attention je chuchotai cette mélodie qu’un jour Livio me transmit via un lien sur mon portable, bien sûr ! – J’ai envie de m’enfuir, là où tu pourras m’emporter, m’aider à écrire notre histoire avant qu’il ne soit trop tard. Je ne pourrai plus attendre si mes larmes tombent.
Oui, le refrain choisi par ses soins représentait bien
notre situation, triste, excessive et chimérique. Ce message
fut probablement à l’occasion d’un débat écrit dans lequel
il soulignait son affection, qui ne me semblait guère sincère
puisqu’elle n’était fondée que sur des mots. Je l’invitai à me
donner la preuve de son amour.
-Si comme tu le dis, tu m’aimes, propose-moi quelque
chose, viens me chercher, emmène-moi quelque part. Prouve
que tu tiens à moi. Anicia. Il m’avait répondu en prétendant me réserver une surprise.
-Pour te prouver mon amour, je te prépare quelque
chose d’intense. Livio.
Je m’attendais à quoi ? À ce qu’il m’offre un de ces petits cadeaux ridicules comme la minuscule photo qu’il m’avait glissée dans la main ou la vulgaire boîte de chocolats Mon Chéri ? Je me fichais bien de ses attentions matérielles, c’est lui que je désirais. Alors oui, parfois, je ressentais de la colère. Je voulus savoir, car ma patience en termes d’amour avait ses limites.
-Je dois m’attendre à quoi ? M’emmènerais-tu sur la
lune ? Je t’embrasse. Anicia.
-Es-tu libre demain après-midi ? Livio.
Cela tombait comme un fait exprès. Je devais accompagner ma fille, cet après-midi-là, pour un stage qu’elle devait faire dans la région. J’avais répondu : Malheureusement non, peut-être un autre jour. Qu’en penses-tu ? Dis-moi quand ? Anicia.
Sa seule réponse fut un SMS envoyé dans lequel il m’écrivait que ses larmes tombaient.*
Dans de telles circonstances, voyez où cela peut vous mener! Au désespoir ? Et bien non, à ce genre de réplique vous devez réaliser votre ignorance vis à vis de l'amour, celle qui vous empêche de reconnaitre la vraie raison de votre mal être. Aussi et surtout votre inaptitude à déceler que l'autre vous renvoie à vos émotions. Celles qui font mal et que l'on croit vaincues...
Observer plus en profondeur. En vous même. Là vous trouverez des réponses. Il y a probablement des peines enfouies sinon vous diriez gentiment à cet(te) autre : -Laisse moi tranquille, va t'en, je n'ai rien à faire avec toi ! Au lieu de ça, vous persistez !
J'ai fait le chemin maintes et maintes fois, c'est une évidence...

A bientôt
Marie Dès

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire